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Jeudi 18 Avril 2024 | Saint Parfait

Coin spirituel

FÊTE-DIEU, FÊTE DU SAINT SACREMENT

Jean XXII, en 1318 ordonna de compléter la fête par une procession solennelle où le très Saint Sacrement serait porté en triomphe.   On fait une procession solennelle le jour de la Fête-Dieu pour sanctifier et bénir, par la présence de Jésus-Christ, les rues et les maisons de nos villes et de nos villages. Saint Thomas d'Aquin prépara la liturgie de cette fête, notamment par la création du  Lauda Sion Salvatorem et Pange Lingua Gloriosi permettant aux fidèles une catéchèse simple et belle sur la Présence Réelle :

Texte original Traduction en français
Pange lingua gloriosi
Corporis mysterium,
Sanguinisque pretiosi,
Quem in mundi pretium
Fructus ventris generosi,
Rex effudit gentium.
Nobis datus, nobis natus
Ex intacta Virgine
Et in mundo conversatus,
Sparso verbi semine,
Sui moras incolatus
Miro clausit ordine.  
In supremae nocte cenae
Recum bens cum fratribus,
Observata lege plene
Cibis in legalibus,
Cibum turbae duodenae
Se dat suis manibus.
Verbum caro, panem verum
Verbo carnem efficit:
Fitque sanguis Christi merum,
Et si sensus deficit,
Ad firmandum cor sincerum
Sola fides sufficit.  
Tantum ergo Sacramentum
Veneremur cernui,
Et antiquum documentum
Novo cedat ritui ;
Praestet fides supplementum
Sensuum defectui.  
Genitori, Genitoque
Laus et iubilatio,
Salus, honor, virtus quoque
Sit et benedictio:
Procedenti ab utroque
Compar sit laudatio. Amen.  
P. Panem de cœlo praestitisti eis. (T.P. Alleluia)
R. Omne delectamentum in se habentem. (T.P. Alleluia)  
Oremus: Deus, qui nobis sub sacramento mirabili, passionis tu? memoriam reliquisti: tribue, quaesumus, ita nos corporis et sanguinis tui sacra mysteria venerari, ut redemptionis tu fructum in nobis iugiter sentiamus.
Qui vivis et regnas in saecula saeculorum. Amen.
Chante, ô ma langue, le mystère
De ce corps très glorieux
Et de ce sang si précieux
Que le Roi de nations
Issu d'une noble lignée
Versa pour le prix de ce monde  
Fils d'une mère toujours vierge
Né pour nous, à nous donné,
Et dans ce monde ayant vécu,
Verbe en semence semé,
Il conclut son temps d'ici-bas
Par une action incomparable :
La nuit de la dernière Cène,
A table avec ses amis,
Ayant pleinement observé
La Pâque selon la loi,
De ses propres mains il s'offrit
En nourriture aux douze Apôtres.
Le Verbe fait chair, par son verbe,
Fait de sa chair le vrai pain;
Le sang du Christ devient boisson;
Nos sens étant limités,
C'est la foi seule qui suffit
Pour affermir les cœurs sincères.
Il est si grand, ce sacrement !
Adorons-le, prosternés.
Que s'effacent les anciens rites
Devant le culte nouveau !
Que la foi vienne suppléer
Aux faiblesses de nos sens ! 
Au Père et au Fils qu'il engendre
Louange et joie débordante,
Salut, honneur, toute-puissance
Et toujours bénédiction !
A l'Esprit qui des deux procède soit rendue même louange. Amen.   
P. Vous leur avez donné un pain descendu du ciel, (T.P. Allélulia)
R. Un pain délicieux, (T.P. Alléluia).  
Oraison. Seigneur Jésus Christ, dans cet admirable sacrement tu nous as laissé le mémorial de ta passion ; donne-nous de vénérer d'un si grand amour les mystères de ton corps et de ton sang, que nous puissions recueillir sans cesse le fruit de la rédemption.
Toi qui vis et règnes pour les siècles des siècles.  Amen.

Saint Camille de LELLIS

Prêtre, Fondateur d'Ordre (1550-1614)

Saint Camille de Lellis, né à Bucchianico près de Chieti dans les Abruzzes, fut privé de sa mère dès le berceau. Malgré les heureux présages donnés par un songe qu'avait eu sa mère avant sa naissance, il eut une enfance peu vertueuse; sa jeunesse fut même débauchée. Jusque vers l'âge de vingt-cinq ans, on le voit mener une vie d'aventures; il se livre au jeu avec frénésie, et un jour en particulier il joue tout, jusqu'à ses vêtements.

Sa misère le fait entrer dans un couvent de Capucins, où il sert de commissionnaire.   Un jour, en revenant d'une course faite à cheval, pour le service du monastère, il est pénétré d'un vif rayon de la lumière divine et se jette à terre, saisi d'un profond repentir, en versant un torrent de larmes: " Ah! Malheureux que je suis, s'écria-t-il, pourquoi ai-je connu si tard mon Dieu? Comment suis-je resté sourd à tant d'appels ? Pardon, Seigneur, pardon pour ce misérable pécheur! Je renonce pour jamais au monde ! "

Transformé par la pénitence, Camille fut admis au nombre des novices et mérita, par l'édification qu'il donna, le nom de frère Humble. Dieu permit que le frottement de la robe de bure rouvrît une ancienne plaie qu'il avait eue à la jambe, ce qui l'obligea de quitter le couvent des Capucins. Lorsque guéri de son mal, il voulut revenir chez ces religieux, saint Philippe de Néri, consulté par lui, lui dit: "Adieu, Camille, tu retournes chez les Capucins, mais ce ne sera pas pour longtemps." En effet, peu après, la plaie se rouvrit, et Camille, obligé de renoncer à la vie monastique, s'occupa de soigner et d'édifier les malades dans les hôpitaux.

C'est en voyant la négligence des employés salariés de ces établissements que sa vocation définitive de fondateur d'un Ordre d'infirmiers se révéla en lui: "Nous porterons, se dit-il, la Croix sur la poitrine; sa vue nous soutiendra et nous récompensera." Les commencements de cet Institut nouveau furent faibles et biens éprouvés; mais bientôt le nombre des religieux s'étendit au-delà de toute espérance.

Camille, après des études opiniâtres, s'était fait ordonner prêtre, et il était en mesure de soutenir sa tâche. Pendant une peste affreuse, le Saint fit des prodiges de charité; il allait partout à la recherche de la misère, se dépouillait lui-même et donnait jusqu'aux dernières ressources de son monastère. Dieu bénissait le désintéressement de son serviteur, car des mains généreuses arrivaient toujours à temps pour renouveler les provisions épuisées.

Plein de vertus, épuisé de travaux, Camille mourut à Rome, les bras en croix, la prière sur les lèvres.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

SERMON POUR LA FÊTE-DIEU par SAINT THOMAS D'AQUIN

Docteur des Docteurs de l'Église
(prononcé au Consistoire, devant le Pape et les Cardinaux)

Révérendissimes Pères, les souvenirs pleins d'allégresse qu'évoque la solennité de ce jour nous invitent à entourer de joyeuses louanges le Corps très saint du Christ. Quoi de plus doux, quoi de plus suave au cœur des élus que de chanter les trésors de la divine charité et d'exalter l'ardeur d'un amour sans mesure ? C'est qu'à la table de la grâce nouvelle, tous les jours, par les mains du prêtre, Dieu donne à ses enfants et aux héritiers de son royaume sa chair en nourriture et son sang en breuvage. Ce sont là tes œuvres admirables, ô Christ, toi dont la puissance est infinie et la bonté sans bornes ! Dans cet aliment sacré et ce pain super-substantiel qu'annonçaient les prodiges antiques, tu as trouvé le secret d'une union merveilleuse et auguste : la chair immaculée de Jésus-Christ, l'Agneau sans tache, devient le remède de ceux que le fruit défendu avait rendus malades et qui avaient perdu l'éternelle et immarcescible couronne.

Ô prodige qu'on ne peut trop exalter ! Effusion permanente de la bonté divine et d'une miséricorde sans mesure ! Dans ce sacrement, consommation de tous les sacrifices, Il demeure, ce Dieu, indéfectiblement avec nous ; Il y est pour jusqu'à la fin des siècles ; Il donne aux fils d'adoption le pain des anges et les enivre de l'amour qu'on doit aux enfants.

Ô humilité singulière, délices de Dieu, et que le Christ pratique après l'avoir prêchée lui-même ! Il ne se refuse à personne ; Il ne craint pas de prendre pour habitacle même un cœur souillé.  
Ô pureté, qui semblable à celle du soleil n'est ternie par aucune fange et ne craint nulle contagion, mais qui gagne les âmes et en fait disparaître toute tache !  
Ô nourriture des esprits bienheureux, qui sans cesse nous renouvelle et jamais ne s'épuise ! Tu n'es ni brisée, ni divisée, ni transformée ; mais, gardant ton intégrité et ta nature, tu nous rappelles le buisson antique, la farine et l'huile miraculeuses qui ne diminuaient pas.  
Ô Sacrement admirable, où Dieu se cache et où notre Moïse à nous se couvre le visage du manteau de ses oeuvres, objet de louanges dans toutes nos générations ! Par la vertu des paroles sacrées, instrument de la puissance divine, les substances symboliques sont changées en chair et en sang ; les espèces sacramentelles subsistent sans support, et pourtant nulle loi naturelle n'a souffert violence. Par la vertu de la consécration, un seul Christ, parfait et intègre, se trouve en divers endroits, comme une parole se communique, toujours identique à elle-même. Quand l'hostie se divise, Jésus s'y trouve comme un même visage dans les fragments d'un miroir brisé. Les fidèles l'offrent à Dieu sous les deux espèces, quoiqu'il soit tout entier sous chacune d'elles, et c'est à bon droit qu'on agit ainsi, car ce sacrement donne aux hommes le double salut du corps et de l'Ame, et il rappelle l'amertume d'une double Passion.  
Ô Vertu ineffable du Sacrement, qui embrase notre cœur du feu de la charité et marque du sang de l'Agneau immaculé, au-dessus de leurs deux battants, les linteaux de nos portes !
Ô véritable viatique de notre exil militant, soutien des voyageurs, force des faibles, antidote des infirmités, accroissement des vertus, abondance de la grâce et purification des vices, réfection des âmes, vie des débiles et union des membres dans l'organisme unique de la charité !   Sacrement ineffable de la foi, Tu augmentes notre charité et nous communiques l'espérance ; soutien de l'Eglise, Tu éteins la concupiscence et parfais le corps mystique du Christ.  Voici la substance de l'arbre de vie, ô Seigneur Jésus !  
Ô Pasteur et nourriture, prêtre et sacrifice, aliment et breuvage des élus, pain vivant des esprits, remède à nos faiblesses quotidiennes, festin suave, source de tout renouveau !  
Ô sacrifice de louange et de justice, holocauste de la nouvelle grâce, repas excellent, non de volailles ou de taureaux, mais de viandes plus succulentes et de ce vin délicieux qui renouvelle les amis de Dieu et enivre ses élus !  
Ô table de bénédiction, table de proposition garnie d'une nourriture substantielle ! Table immense où tout est prodige étonnant ! Table plus douce que toute douceur, plus délectable que toute saveur, plus suave que tout parfum, plus magnifique que toute parure, plus succulente que toute nourriture ! Table que le Christ a préparée à ses amis et commensaux, que le père de famille sert à son fils de retour, après le repas de l'agneau symbolique.   Vous êtes le bain sacré que figuraient les antiques piscines, ô notre Pâque, immolation du Christ, et vous exigez la conversion du vice à la vertu, donnant ainsi la liberté aux Hébreux de l'esprit.
Ô nourriture qui rassasie et ne dégoûte point, qui demande la mastication de la foi, le goût de la dévotion, l'union de la charité, et que divise non les dents du corps, mais le courage de la croyance !
Ô viatique de notre pèlerinage, qui attire les voyageurs sur les sommets des vertus !

Ô pain vivant, engendré au ciel, fermenté dans le sein de la Vierge, cuit sur le gibet de la croix, déposé sur l'autel, caché sous les espèces sacramentelles, confirme mon cœur dans le bien et assure ses pas dans le chemin de la vie ; réjouis mon âme, purifie mes pensées. Voici le pain, le vrai pain, consommé, mais non consumé, mangé, mais non transformé ; il assimile et il ne s'assimile pas ; il renouvelle sans s'épuiser; il perfectionne et conduit au salut ; il donne la vie, confère la grâce, remet les péchés, affaiblit la concupiscence ; il nourrit les âmes fidèles, éclaire l'intelligence, enflamme la volonté, fait disparaître les défauts, élève les désirs.
Ô calice de toutes suavités, où s'enivrent les âmes généreuses !
Ô calice brûlant, calice qui tourne au sang du Christ ; sceau du Nouveau Testament, chasse le vieux levain, remplis notre intime esprit, pour que nous soyons une pâte nouvelle, et que nous mangions les azymes de la sincérité et de la vérité.
Ô vrai repas de Salomon, cénacle de toute consolation, soutien dans la présente tribulation, aliment de joie et gage de la félicité éternelle, foyer de l'unité, source de vertu et de douceur, symbole de sainteté ! La petitesse de l'hostie ne signifie-t-elle pas l'humilité, sa rondeur l'obéissance parfaite, sa minceur l'économie vertueuse, sa blancheur la pureté, l'absence de levain la bienveillance, sa cuisson la patience et la charité, l'inscription qu'elle porte la discrétion spirituelle, les espèces qui demeurent sa permanence, sa circonférence la perfection consommée ?
Ô pain vivifiant, ô azyme, siège caché de la toute-puissance! Sous de modestes espèces visibles se cachent d'étonnantes et sublimes réalités.

Ô Corps, ô Ame, et Toi de tous deux inséparable, ô Substance Divine ! De ce dont on chante les grandeurs dans ce sacrement auguste, ô bon Jésus, seules, pour la foi, après la consécration, les espèces sacramentelles demeurent ; ce qui est mangé sans être assimilé ne souffre ni augmentation ni diminution; ce que tous reçoivent en entier, mille ne le possèdent pas plus qu'un seul, un seul le possède autant que mille. Ce que contiennent tous les autels, les parcelles intactes ou brisées le contiennent toutes ; ta chair est mangée véritablement c'est véritablement ton sang que nous buvons.

Et tu es ici le prêtre, et tu es aussi l'hostie, et les saints Anges sont là présents, qui exaltent ta magnificence et louent ta souveraine majesté. C'est là ta puissance, Seigneur, qui seule opère de grandes choses ; elle dépasse tout sentiment et toute compréhension, tout génie, toute raison et toute imagination. C'est Toi qui as institué et confié à tes disciples ce sacrement où tout est miracle. N'approche donc pas de cette table redoutable sans une dévotion respectueuse et un fervent amour, homme !
Pleure tes péchés et souviens-toi de la Passion. Car l'Agneau immaculé veut une âme immaculée qui le reçoive comme un pur azyme. Recours au bain de la confession ; que le fondement de la foi te porte ; que l'incendie de la charité te consume ; que la douleur de la Passion te pénètre ; qu'un droit jugement t'éprouve.
Approche de la table du Seigneur, de cette table magnifique et puissante, de telle sorte que tu parviennes un jour aux noces du véritable Agneau, là où nous serons enivrés de l'abondance de la maison de Dieu ; là où nous verrons le Roi de gloire, le Dieu des vertus dans toute sa beauté ; là où nous goûterons la Pain vivant dans le royaume du Père, par la grâce de Notre-Seigneur Jésus-Christ, dont la puissance et l'empire demeurent jusqu'à la fin des siècles.

Amen.
Traduction du P. Sertillanges (Les plus belles pages de saint Thomas d'Aquin)

Neuvaine à Saint Benoît

Médaille Saint Benoît

Premier jour

Seigneur tu m'as donné la vie. Soutiens-moi et assiste-moi chaque jour pour que j'apprenne à toujours mieux te connaître, t'aimer, te servir. Je te le demande par Saint Benoît. Par l'intercession de Saint Benoît, je te demande instamment de daigner m'accorder la grâce de ...
Je crois en Dieu, Notre Père, Je vous salue Marie (3 fois), Gloire au Père.

Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance en vous. Cœur Immaculé de Marie, priez pour moi.
Saint Benoît, intercède pour nous.

Deuxième jour

Seigneur, tu es mon Père. Tu m'appelles, Tu m'invites à partager avec Toi la vie qui ne finira pas, où il n'y aura plus ni larmes ni souffrance ni mort. Seigneur, fortifie ma foi en ta promesse, je te le demande par Saint Benoît. Par l'intercession de Saint Benoît, je te demande instamment de daigner m'accorder la grâce de ...
Je crois en Dieu, Notre Père, Je vous salue Marie (3 fois), Gloire au Père.

Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance en vous. Cœur Immaculé de Marie, priez pour moi.
Saint Benoît, intercède pour nous.

Troisième jour

Seigneur, tu as mis en mon âme la connaissance du bien. Rends-moi attentifs à l'appel du Bien, de la Vérité, de la Justice, de la Paix, de l'Amour. Aide-moi à résister à ce qui est mal, je te le demande par Saint Benoît. Par l'intercession de Saint Benoît, je te demande instamment de daigner m'accorder la grâce de ...
Je crois en Dieu, Notre Père, Je vous salue Marie (3 fois), Gloire au Père.

Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance en vous. Cœur Immaculé de Marie, priez pour moi.
Saint Benoît, intercède pour nous.

Quatrième jour

Père, pour nous arracher au pouvoir du mal tu as envoyé ton Fils unique conçu de l'Esprit-Saint, né de la Vierge Marie. Il a été crucifié mais le troisième jour Il est ressuscité nous donnant ainsi le gage de notre propre résurrection. Seigneur, que cette certitude illumine chaque jour ma vie terrestre, je te le demande par Saint Benoît. Par l'intercession de Saint Benoît, je te demande instamment de daigner m'accorder la grâce de ...
Je crois en Dieu, Notre Père, Je vous salue Marie (3 fois), Gloire au Père.

Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance en vous. Cœur Immaculé de Marie, priez pour moi.
Saint Benoît, intercède pour nous.

Cinquième jour

Jésus, tu as promis à ton Eglise l'assistance de l'Esprit-Saint affirmant que "les portes de l'Enfer ne prévaudront pas contre elle". Seigneur assiste ton Eglise, son chef suprême, notre Saint Père le Pape et tous ceux qui sont en communion avec lui pour le bien de tous. Père, aide-moi à rester fidèle à l'Eglise du Christ et à ta sainte Parole révélée par Jésus, je te le demande par Saint Benoît. Par l'intercession de Saint Benoît, je te demande instamment de daigner m'accorder la grâce de ...
Je crois en Dieu, Notre Père, Je vous salue Marie (3 fois), Gloire au Père.

Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance en vous. Cœur Immaculé de Marie, priez pour moi.
Saint Benoît, intercède pour nous.

Sixième jour

Je suis bien faible, Seigneur, je sais pourtant que malgré mes fautes, mes péchés, tu m'aimes toujours d'un amour infini et ton grand désir est de me voir revenir à toi, pour me pardonner, car tu es mon Père rempli d'amour et de miséricorde. Accorde-moi je t'en supplie de ne jamais douter ni désespérer de ta miséricorde et de ton amour, je te le demande par Saint Benoît. Par l'intercession de Saint Benoît, je te demande instamment de daigner m'accorder la grâce de ...
Je crois en Dieu, Notre Père, Je vous salue Marie (3 fois), Gloire au Père.

Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance en vous. Cœur Immaculé de Marie, priez pour moi.
Saint Benoît, intercède pour nous.

Septième jour

Mystère de foi et d'amour : Jésus est toujours présent parmi nous vivant et vrai avec son corps ressuscité, comme il s'est montré à ses Apôtres. Oui, Jésus est là vivant au Saint Sacrement de l'autel, dans l'hostie consacrée. Seigneur, mets en mon âme cette certitude et donne-moi le grand désir de te recevoir dignement dans la communion, toi Jésus, le pain de vie pour mon âme. Je te le demande par Saint Benoît. Par l'intercession de Saint Benoît, je te demande instamment de daigner m'accorder la grâce de ...
Je crois en Dieu, Notre Père, Je vous salue Marie (3 fois), Gloire au Père.

Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance en vous. Cœur Immaculé de Marie, priez pour moi.
Saint Benoît, intercède pour nous.

Huitième jour

Jésus, tu as toujours accueilli avec tant d'amour les petits, les faibles, les humbles, les malades, les pécheurs. Aide-moi, Seigneur, à être accueillant, bon et généreux envers tous ceux que je rencontre et tous ceux qui souffrent, je te le demande par Saint Benoît. Par l'intercession de Saint Benoît, je te demande instamment de daigner m'accorder la grâce de ...
Je crois en Dieu, Notre Père, Je vous salue Marie (3 fois), Gloire au Père.

Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance en vous. Cœur Immaculé de Marie, priez pour moi.
Saint Benoît, intercède pour nous.

Neuvième jour

Tout au long de sa vie terrestre la Très Sainte Vierge Marie a été fidèle à sa mission de Mère du Rédempteur. Saint Benoît, tu avais une grande confiance en la Vierge Marie. Aide-moi à toujours mieux répondre à l'amour maternel, à la tendresse de Marie, notre Mère. Saint Benoît, avec Marie, prie pour moi et intercède auprès du Seigneur pour m'obtenir la grâce que je demande. Seigneur, par l'intercession de Saint Benoît, je te demande instamment de daigner m'accorder la grâce de ...
Je crois en Dieu, Notre Père, Je vous salue Marie (3 fois), Gloire au Père.

Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance en vous. Cœur Immaculé de Marie, priez pour moi.
Saint Benoît, intercède pour nous.

Exorcisme de Saint Michel Archange

Prière d'exorcisme contre Satan et les anges rebelles

Saint Michel Archange
Une Prière d'exorcisme de l’Église latine (Romaine Catholique) avec Imprimatur pouvant être utilisée à titre pastoral ou fraternel pour la délivrance des âmes troublées par quel qu’influence malveillante que ce soit et, d’une manière générale, pour se fortifier dans le «Combat Spirituel», par tout prêtre ou fidèle Chrétien, sans nécessité de demander une autorisation ecclésiastique supérieure.
Se munir d'eau bénite et faire le signe de croix à chaque +

Au Nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

Psaume 67

1. Que Dieu se lève et que ses ennemis soient dispersés ! Et que fuient devant Sa Face ceux qui Le haïssent !
2. Comme s'évanouit la fumée, qu'ils disparaissent !
Comme fond la cire en face du feu, ainsi périssent les méchants devant la Face de Dieu !

Psaume 34

1. Juge, Seigneur, ceux qui me nuisent ; combats ceux qui me combattent !
4. Qu'ils aient honte et soient confus, ceux qui en veulent à ma vie !
4b. Qu'ils reculent et soient confondus, ceux qui méditent mon malheur !
5. Qu'ils soient comme la poussière face au vent ! et que l'Ange du Seigneur les pourchasse !
6. Que leur chemin soit ténèbres et glissade ! et que l'Ange du Seigneur les poursuive !
7. Car sans raison ils ont caché contre moi leur filet de mort ; ils ont fait à mon âme des reproches inconsistants.
8. Que la perte les surprenne ; que le filet qu'ils ont caché les prenne ; et qu'ils tombent dans leur propre piège !
9. Et mon âme exultera dans le Seigneur, jubilera en Son salut.
29. Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit !
30. Comme il était au commencement, maintenant et toujours, et dans tous les siècles des siècles ! Amen !

Note

Cette traduction s'écarte le moins possible du texte qui était sous les yeux de Léon XIII, c'est à dire l'ancien psautier de l’Eglise Romaine.

Prière à Saint-Michel

Très glorieux Prince de l'Armée Céleste, Saint-Michel Archange, défendez-nous dans le combat et la lutte qui est la nôtre contre les Principautés et les Puissances, contre les souverains de ce monde de ténèbres, contre les esprits de malice répandus dans les airs. (Eph. 6, 10-12). Venez en aide aux hommes, que Dieu a créés incorruptibles, et faits à Son image et ressemblance, et rachetés à si haut prix de la tyrannie du démon (Sg. 2, 23 - I Cor. 6, 20).
Combattez aujourd'hui, avec l'armée des Anges bienheureux, les combats du Seigneur, comme vous avez combattu jadis contre le chef de l'orgueil Lucifer et ses anges rebelles ; et ils n'eurent pas le dessus, et on ne trouva plus leur place dans le Ciel. Mais il fut jeté, ce grand dragon, l'antique serpent, celui qu'on appelle diable et Satan, celui qui égare le monde entier ; et il fut jeté sur la terre, et ses anges furent jetés avec lui (Apoc. 12, 8-9).
Saint Michel Archange, “Prince de la Milice Céleste”, voilà que cet antique ennemi et homicide s'est dressé avec véhémence. Déguisé en ange de lumière, avec toute la horde des mauvais esprits, il parcourt et envahit la terre profondément, afin d'y effacer le Nom de Dieu et de Son Christ, et de voler, tuer et perdre de la mort éternelle les âmes destinées à la couronne de la gloire éternelle. Le poison de sa malice, comme un fleuve répugnant, le dragon malfaisant le fait couler dans des hommes à l'esprit dépravé et au cœur corrompu ; esprit de mensonge, d'impiété et de blasphème ; et souffle mortel de la luxure et de tous les vices et iniquités.

L'Église, épouse de l'Agneau Immaculé, des ennemis très rusés l'ont saturée d'amertume et abreuvée d'absinthe ; ils ont porté leurs mains impies sur tout ce qu'Elle a de plus précieux. Là où a été établi le Siège du Bienheureux Pierre et la Chaire de la Vérité pour la lumière des nations, là ils ont posé le trône de l'abomination de leur impiété ; de sorte qu'en frappant le Pasteur, ils puissent aussi disperser le troupeau.

Soyez donc là, Chef Invincible, auprès du peuple de Dieu, contre les assauts des forces spirituelles du mal, et donnez-lui la victoire ! C'est Vous que la Sainte Église vénère comme Son Gardien et Son Patron. Vous qu'elle se fait gloire d'avoir comme défenseur contre les puissances criminelles de la terre et de l'enfer. C'est à vous que le Seigneur a confié les âmes rachetées pour les introduire dans la Céleste Félicité.

Conjurez le Dieu de paix d'écraser Satan sous nos pieds, afin qu'il ne puisse plus retenir les hommes dans ses chaînes, et nuire à l'Église. Présentez au Très-Haut nos prières, afin que, bien vite, nous préviennent les Miséricordes du Seigneur, et que Vous saisissiez le dragon, l'antique serpent, qui est le diable et Satan, et que Vous le jetiez enchaîné dans l'abîme, en sorte qu'il ne puisse plus jamais séduire les nations (Apoc. 20,3). C'est pourquoi, comptant sur Votre main forte et votre Protection, de par l'autorité Sacrée de notre Sainte Mère l'Église (Si c’est un prêtre qui «opère», il ajoute : «et de notre ministère»), nous entreprenons avec confiance et sûreté, au Nom de Jésus-Christ, notre Dieu et Seigneur, de repousser les attaques et les ruses du démon.

V. Voici la Croix du Seigneur, fuyez, Puissances ennemies !
R. Il a vaincu, le Lion de la Tribu de Juda, le Rejeton de David !
V. Que Votre Miséricorde, Seigneur, s'exerce sur nous !
R. Dans la mesure de notre espérance en Vous !
V. Seigneur, exaucez ma prière !
R. Et que mon cri parvienne jusqu'à Vous !
V. Le Seigneur soit avec vous !
R. Et avec votre esprit !

Prions

Dieu et Père de Notre Seigneur Jésus-Christ, nous invoquons Votre Saint Nom, et nous lançons un appel suppliant à Votre Bonté afin que, par l'intercession de Marie Immaculée, Mère de Dieu et toujours Vierge, de Saint-Michel Archange, de Saint-Joseph, Époux de la même Vierge Sainte, des Saints Apôtres Pierre et Paul et de tous les Saints, Vous daigniez nous accorder Votre secours contre Satan et tous les autres esprits impurs qui rôdent dans le monde pour nuire au genre humain et perdre les âmes. Par le même Christ Notre Seigneur. Amen !

Exorcisme

Nous t'exorcisons, esprit immonde, qui que tu sois : puissance satanique, invasion de l'ennemi infernal, légion, réunion ou secte diabolique, au Nom et par la Puissance de Notre Seigneur Jésus-Christ +, sois arraché et chassé de l'Église de Dieu, des âmes créées à l'image de Dieu et rachetées par le Précieux Sang du Divin Agneau Rédempteur +.
N'ose plus désormais, perfide serpent, tromper le genre humain, persécuter l'Église de Dieu, ni secouer et cribler comme le froment les élus de Dieu. Il te commande, le Dieu Très-Haut auquel, dans ton fol orgueil, tu prétends encore qu'on t'égale, Lui qui veut que tous les hommes soient sauvés et arrivent à la connaissance de la Vérité (I Tim. 2, 4).
Saint-Michel Archange Prince des Milices Célestes

Il te commande, Dieu le Père + ; Il te commande, Dieu le Fils + ; Il te commande, Dieu le Saint-Esprit +. Elle te commande, la Majesté du Christ, Verbe Éternel de Dieu fait chair +, Lui qui, pour le salut de notre race, perdue par ta jalousie, s'est abaissé et rendu obéissant jusqu'à la mort (Phil. 2, 8) ; Lui qui a bâti son Eglise sur la pierre solide, et proclamé que les portes de l'enfer ne prévaudront jamais contre elle, voulant demeurer lui-même avec elle tous les jours, jusqu'à la consommation des siècles (Mt 28, 20).
Ils te commandent, le Signe de la Croix + et la vertu de tous les mystères de la Foi chrétienne +. Elle te commande, la Très-Haute Mère de Dieu, la Vierge Marie +, Elle qui, dès le premier instant de Son Immaculée Conception, a écrasé, par son Humilité, ta tête folle d'orgueil. Elle te commande, la Foi des Saints Apôtres Pierre et Paul, et des autres Apôtres +. Ils te commandent, le sang des Martyrs et l'affectueuse intercession de tous les Saints et Saintes +.
Or donc, dragon maudit et toute légion diabolique, nous t'adjurons par le Dieu + Vivant, par le Dieu + Vrai, par le Dieu + Saint, par ce Dieu qui a tant aimé le monde, qu'Il lui a donné Son Fils Unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais ait la Vie Éternelle (Jn 3, 16) : cesse de tromper les créatures humaines et de leur verser le poison de la damnation éternelle ; cesse de nuire à l'Église et de mettre des entraves à Sa liberté. Va-t-en, Satan, inventeur et maître de toute tromperie, ennemi du salut des hommes ! Cède la place au Christ, en qui tu n'as rien trouvé de tes œuvres. Cède la place à l'Église, une, Sainte, catholique et apostolique, que le Christ Lui-même a acquise au prix de Son Sang.
Humilie-toi sous la Puissante main de Dieu. Tremble et fuis, à l'invocation faite par nous du Saint et Terrible Nom de Jésus, qui fait trembler les enfers ; à qui les Vertus des Cieux, les Puissances et les Dominations sont soumises ; que les Chérubins et les Séraphins louent dans un concert inlassable, disant : Saint, Saint, Saint est le Seigneur, le Dieu des Armées.
V. Avec humilité, nous supplions Votre Glorieuse Majesté de daigner nous garder sains et saufs de tout pouvoir, piège, mensonge et méchanceté des esprits infernaux. Par le Christ Jésus, Notre Seigneur.
R. Amen !

Des embûches du démon, délivrez-nous, Seigneur !
Accordez à Votre Église la sécurité et la liberté pour Vous servir, nous Vous en supplions, écoutez-nous !
Daignez humilier les ennemis de la Sainte Église, nous Vous en supplions, écoutez-nous !

On asperge alors le lieu où l’on se trouve d'eau bénite.

Note

Prière publiée sur ordre du St Père de Rome Sa Sainteté le Pape Léon XIII. Traduction française tirée du texte latin du rituel romain de 1903, cf : "Le combat exorciste de l'Église", Denis Clabaine, 1988, pages 251 à 261.
La Mère de Miséricorde, la Très Sainte-Vierge Marie Généralissime des Armées Célestes

Voici le fac-similé de l'exorcisme de Léon XIII, publié en 1922 à Paris, avec l'Imprimatur du Cardinal Dubois :
"Cette prière composée pour mettre le démon en fuite, peut préserver de grands maux la famille et la société si, en particulier, elle est récitée avec ferveur, même par les simples fidèles. On s'en servira, spécialement dans les cas où l'on peut supposer une action du démon, se manifestant : soit par la méchanceté des hommes, soit par des tentations, des maladies, des tempêtes, des calamités de toutes sortes."