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Samedi 20 Avril 2024 | Sainte Odette

La vie toujours

Article spécifiquement spirituel.

Célébration de bonheur, de joie ; dire la vie, chanter la vie, ne pas manquer de la célébrer. Toutes les occasions sont bonnes pour fêter le fait de la vie. Tout est beau et nécessaire dans la vie.

Nous avons hérité d’un patrimoine extraordinaire, d’une diversité incroyable, d’une beauté qui touche au cœur. Mais savons-nous l’apprécier ? Du plus petit élément au plus gros. Du plus simple organisme au plus complexe, avons-nous pris le temps de les regarder, de les apprécier ?

Le temps passe, la vie évolue ; les hommes changent, la vie continue. Chaque époque produit ses propres merveilles. Ce qui était, n’est pas forcément ce qui est. Du temps des dinosaures nous n’avons pas tous les éléments en main pour savoir ce qui était beau, merveilleux, extraordinaire, mais nous pouvons supposer que la vie était tout aussi appréciable que de nos jours.

Nous avons une extraordinaire sensibilité à notre entourage, un extraordinaire potentiel à faire fructifier ce que nous avons reçu du Créateur. Nous pouvons faire évoluer la beauté des choses pour le bien de tous. Nous pouvons faire resplendir chaque instant de notre vie, mais aussi chaque instant de la vie des autres.

De quoi avons-nous besoin ? En prenant comme point de départ la vie elle-même, nous pouvons observer que notre être a besoin de subsister en s’alimentant. Mais pas seulement ; il a aussi besoin de partager avec les autres. Ces échanges lui permettent de grandir, d’évoluer, de s’embellir. Cela apporte un bien être, une satisfaction sans comparaison.

Pourtant, la société des hommes a évolué en laissant de côté tout ce qui a trait au bien-être de l’homme au profit de l’argent et des biens de toutes sortes. Le fait d’accumuler tout ce qui peut être négocier et rapporter de l’argent occupe une place telle que l’argent nécessaire devient l’argent maître. Il prend le pas sur tout, il domine tout, voire même, il gangrène tout.
Dans un système idéal, l’argent devrait nous permettre de nous procurer l’essentiel et le nécessaire. Or donc, nous sommes plongé dans un marasme sans nom, un puits sans fond, un tunnel sans sortie et rien d’autre ne peut compter, jusqu’à oublier la vie. Nul doute que s’il n’y avait pas de pauvres, il n’y aurait pas de riches (ou alors le contraire ?). La pauvreté n’est nullement une fatalité. Elle est générer par le système lui-même et entretenu par ceux qui n’ont aucune envie de partager.

Faux bonheur

Ce qui permet au système son maintient vient des leurres patiemment organisés, maintenus pour créer chez chacun un sentiment de bien-être artificiel. La face ainsi voilé, les pauvres n’ont pas le temps de se rendre compte, ni de se plaindre (pour la majorité au moins). Bien que l’instinct naturel de survie provoque une timide rébellion et permet de nous redresser dans ce qui paraît n’être qu’une sorte de papier mâché avec lequel il n’y a guère moyen de construire, mais tout juste de réparer momentanément. Les blessures infligées par le système laissent des traces plus ou moins profondes aussi bien dans la société que dans les hommes eux-mêmes.

Construire pour guérir

Il reste indéniable que l’homme a besoin de souffler, de se refaire une santé. Continuer sur cette voie ne peut qu’anéantir tout sur son passage. Tout édifice fini par s’effondrer sur lui-même si masse dépasse sa résistance. Combien de temps la société peut résister ? Combien de temps l’homme peut résister ? Combien de temps les pauvres supporteront la mise à l’écart par les riches ?
Donner du sens à la vie, redonner son sens à la vie, devrait permettre un rééquilibrage de l’ensemble.

L’homme n’a pas besoin de grand chose pour être. Sa subsistance et un peu de quiétude lui suffisent largement. Dans ces conditions, il est capable d’apprécier la beauté de la vie ; avec tout, ce que cela comporte de vrai.

ticami
Article du 28/05/2022