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Vendredi 29 Mars 2024 | Sainte Gwladys

Caritas

Article traitant d'informations générales.

S’il est possible à chaque de donner de manière charitable (en se faisant violence quelquefois), donner n’a rien de si naturel. Prendre possession de quelque chose crée un lien de satisfaction, de plaisir qui donne lieu à un sentiment d’immuabilité.
La force de ce sentiment peut submerger tout autre sentiment et ne plus laisser place à un regard humain.

Chacun peut examiner ce qui l’anime par rapport à ce qu’il possède, ce dont il dispose et se rendre compte des raisons de sa réticence à se défaire de quelque chose pouvant servir à quelqu’un d’autre.

La compassion [1] fait partie de l’homme ; Ce serait même une des caractéristiques de l’homme par rapport à l’animal. Mais l’homme a aussi des défauts. Des défauts qui le paralysent, mais qui peuvent aussi lui permettre d’avancer, d’évoluer.

L’égoïsme [2] serait, à mon sens, la quintessence de la recherche de sauvegarde individuelle, personnelle. Une sorte de protection intrinsèque exacerbée. Un besoin de préservation. Une survie nécessaire.
Cet égoïsme devrait détruire l’homme lui-même par sa caractéristique propre, s’il n’y avait pas en l’homme lui-même des antagonismes venant équilibrer ce fonctionnement.
Une personnalité égoïste serait totalement isolée, recluse sur elle-même s’il n’y avait pas la proximité des autres. Leur présence seule amène l’égoïste à ne pas s’isoler. Mais cela ne suffit pas. Car le partage n’est pas primordial pour lui. « Ce que j’ai m’appartient, personne d’autre que moi ne peut le posséder. Je n’ai aucune envie de m’en défaire. Comment je ferais sans ce qui m’appartient. ». Ce cri du cœur n’est jamais conscient, pourtant il anime chaque geste, chaque démarche, chaque réflexion de l’égoïste. Il est rassuré de savoir que tout ce qu’il possède est toujours là. Il ne peut entrevoir une nécessité chez l’autre. D’ailleurs il ne peut s’en quérir puisque seul ce qu’il possède l’intéresse.
Même en ne partageant pas spontanément, l’égoïste aura toujours une sorte de pulsion tenant de la générosité naturelle, prenant part à la contrebalance assurant cet équilibre précaire, permettant d’éviter un effondrement.

La générosité [3] fait appel à ce qui permet à l’homme de s’agréger : une envie de partager, d’échanger. Quelque chose d’indicible qui attitre les uns vers les autres.
Pourtant, un généreux n’est pas parfait. Sa générosité seule ne saurait suffire à sa relation aux autres dans un groupe. D’une part les autres seraient vite étouffés par cette générosité et d’autre part lui-même ne pourrait être car dépassé par sa générosité.
L’équilibre viendra tout simplement d’une petite part de conservation instinctive lié à un peu d’égoïsme naturel. Sans cela, La générosité devient encombrante et sans intérêt aussi bien pour le généreux que pour les autres.

Le partage [4] peut venir aussi bien d’un généreux que d’un égoïste. La particularité du partage vient de ce que : ce qui est donné vient forcément de quelqu’un disposé à donner.
Se défaire de quelque chose afin d’en faire profiter quelqu’un d’autre que soi est une démarche strictement personnelle qui demande un effort plus ou moins grand.
Donner induit une notion importante d’acceptation et aussi de compassion. Même quand l’action n’entraine pas de satisfaction, la démarche implique que la personne accepte de se défaire de quelque chose pour le donner en tenant compte du caractère nécessiteux observé chez l’autre. Pour autant, ni le généreux, ni l’égoïste ne peuvent en tirer une quelconque satisfaction étant donné la notion de compassion.

Par ailleurs, aucun ne devrait s’autoriser à se grandir face à celui qui reçoit. Pourtant chacun en tire un bénéfice. « Je suis content de lui faire plaisir. » « J’espère que ça lui plaira ». L’un et l’autre recherche une satisfaction chez celui qui reçoit, mais chacun à sa manière.


[1du latin compassio, de pati, souffrir

[2du latin ego, moi

[3racine latine faisant appel aux gènes, à la race

[4de l’ancien français partir

ticami
Article du 28/05/2022